Historique
Les spectacles depuis 2000
2019
Les Derniers Jours de Jean-Michel Rabeux
©Simon Gosselin
Distribution CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Distribution Olav Benestvedt, Claude Degliame, Georges Edmont, Juliette Flipo, Yann Métivier • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Installation Isa Barbier • Assistanat à la mise en scène Sophie Rousseau • Production déléguée La Compagnie
La Compagnie, Théâtre des Îlets - Centre dramatique national de Montluçon - Région Auvergne, Le Théâtre du Rond-Point - Paris, Avec l’aide à la création de l’ADAMI
2017
La Double Inconstance (ou presque) texte Marivaux, adaptation Jean-Michel Rabeux
©Ronan Thenadey
Distribution CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Marivaux • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Morgane Arbez, Aurélia Arto, Claude Degliame, Hugo Dillon, Roxane Kasperski, Christophe Sauger • Durée 1h40 • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Images Noémie Goudal • Assistanat à la mise en scène Vincent Brunol • Production déléguée La Compagnie
La Compagnie, La rose des vents - Scène nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq, Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis, La Barcarolle – EPCC spectacle vivant Audomarois
2016
Aglaé de Jean-Michel Rabeux, d'après les mots d'Aglaé
©Alain Richard
Distribution CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d’après les mots d’Aglaé • Avec Claude Degliame • Durée 1h • Scénographie, Jean-Michel Rabeux et Jean-Claude Fonkenel • Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Assistanat à la mise en scène, Vincent Brunol • Régie générale, Denis Arlot • Production déléguée, La Compagnie •
La Compagnie, Théâtre des Îlets – Centre dramatique national de Montluçon – Région Auvergne - Rhône-Alpes, Comédie de Caen- CDN de Normandie, Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, Les Salins - Scène nationale de Martigues • Avec l'aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre
2015
La Belle au bois dormant d’après Charles Perrault, de Jean-Michel Rabeux
©Ronan Thenadey
Créé le 1er octobre 2015 à L'apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise & Val d'Oise Distribution Scénographie, Bérengère Vallet et Jean-Michel Rabeux • Costumes, Sophie Hampe et Jean-Michel Rabeux • Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Son, Samuel Mazzotti • Musique, Guillaume Bosson et Ben Lupus • Assistanat à la mise en scène, Geoffrey Coppini • Assistanat à la scénographie, Marion Abeille • Coiffures, maquillages et accessoires, Geoffrey Coppini • Régie générale, Denis Arlot • Régie lumières (en alternance), Denis Arlot, Jean-Marc L’Hostis • Régie son (en alternance), Cédric Colin, Frédéric Constant • Construction des décors, Atelier Devineau • Production déléguée, La Compagnie CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d’après Charles Perrault • Avec Morgane Arbez, Jacinthe Cappello, Corinne Cicolari et Julien Romelard • Durée 1h
La Compagnie, Théâtre Olympia – Centre dramatique régional de Tours, Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon, Théâtre du Gymnase – Les Théâtres – Marseille / Aix-en-provence, Théâtre de Nîmes scène conventionnée pour la danse contemporaine, La rose des vents Scène nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq • Avec l'aide aux projets artistiques de l'ADAMI • Avec le soutien de L’apostrophe – scène nationale de Cergy-Pontoise & Val d’Oise et la Maison des métallos.
Cicolari Big Bang Textes et musiques Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson
Création le 7 juillet 2015 à la Maison des métallos dans le cadre dans le cadre d’« Icônes en question ». Cicolari Big Band est le fruit de deux formes créées pendant les événements TRANS de La Compagnie : Janis Joplin et Jim Morrison – TRANS 06 – Théâtre du Chaudron / Je ne danse pas Michael – TRANSPantin - avec le soutien de la ville de Pantin, Saison du spectacle vivant. Distribution Son Cédric Colin • Lumière Mikael Oliviero • Production, La Compagnie • CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Textes et musiques Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson et ses inspirations (James Brown, Leonard Bernstein, Tchaikovski…) • Interprétation Corinne Cicolari • Durée 1h10 (avec entracte)
La Compagnie
2014
Au Bord de Claudine Galea
©Ronan Thenadey
Distribution Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Son, Clémentine Bergel • Assistanat à la mise en scène, Elise Lahouassa • Régie générale, Denis Arlot • Conception du décor, Pierre-André Weitz • Construction des décors, Florent Gallier, Bertrand Killy, Fabienne Killy et Dominique Métais • Stagiaire assistanat à la lumière, Marion Abeille • Production déléguée, La Compagnie • Coproduction En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Claudine Galea • Mise en scène Jean-Michel Rabeux • Grand prix de littérature dramatique 2011 du Cnt • Texte publié aux Editions Espaces 34 • Avec Claude Degliame et Bérengère Vallet • Durée 1h20
La Compagnie, MC93 - Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis - Bobigny • Création le 31 mars 2014 à la MC93 - Bobigny
2013
Les Fureurs d’Ostrowsky de Gilles Ostrowsky et Jean-Michel Rabeux
©Ronan Thenadey
Création le 15 octobre 2013 à la Comédie de Picardie - Amiens Distribution Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Assistanat à la mise en scène, Elise Lahouassa • Régie générale, Denis Arlot, Florent Gallier • Construction des décors, Florent Gallier, Fabienne Killy • Réalisation de la tête, Philippe Le Gall • Participation à la réalisation des costumes, Sophie Hampe • Production déléguée, La Compagnie CoproductionEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Gilles Ostrowsky et Jean-Michel Rabeux • D’après (très très lointainement) la terrible histoire des Atrides • Décors, costumes et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Gilles Ostrowsky • Spectacle à partir de 12 ans • Durée 1h15
La Compagnie, Comédie de Picardie • Avec le soutien de la Ville de Pantin - Bureau du Spectacle Vivant • Remerciements MC93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis - Bobigny, Pierre-André Weitz, Le Vivat - Armentières.
La Petite Soldate américaine de Jean-Michel Rabeux
©Ronan Thenadey
Créé le 31 mai 2013 au Lycée Le Corbusier, Aubervilliers. Distribution Peintures, Bérengère Vallet • Musique, Guillaume Bosson • Assistanat à la mise en scène, Vincent Brunol • Régie générale, Denis Arlot • Production, La Compagnie • Avec le soutien de la région Ile-de-France, au titre de la résidence d’écrivain de Jean-Michel Rabeux au Lycée Berthelot – Pantin.En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Corinne Cicolari (version salle et hors-les-murs) ou Ava Hervier (version appartement) et Eram Sobhani • Durée 45 minutes • Spectacle accessible à partir de 13 ans
La Compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-de-France et soutenue par la région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle.
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R. & J. Tragedy de Jean-Michel Rabeux
©Christophe Raynault de Lage
Distribution Quelques mots sur le spectacle Eux deux ne savent rien du bonheur, ils ne savent que l'impérieuse puissance qui les pousse l'un vers l'autre. Ils se jettent dans les corps l'un de l'autre, et c'est sous peine de mort, et tant pis, et tant mieux. Ils ne savent pas le danger. Ils ne savent pas qu'ils vont en mourir parce que c'est une affaire entendue et que ça n'a pas beaucoup d'importance d'en mourir. Ils ne savent rien. Pas tout à fait, ils sauront très bien se tuer. Jean-Michel RabeuxEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d’après Roméo et Juliette de William Shakespeare • Avec Hubertus Biermann Capulet, Sylvain Dieuaide Roméo, Vanasay Khamphommala Le chanteur lyrique, Nicolas Martel Tybalt, Marc Mérigot Frère Laurent, Vimala Pons Juliette, Laura Wolf Mercutio • Scénographie Pierre-André Weitz • Musique Seb Martel • Lumières Jean-Claude Fonkenelson Samuel Mazotti • Assistanat à la mise en scène Élise Lahouassa • Régie générale Denis Arlot • Construction des décors Florent Gallier, Bertrand Killy, Fabienne Killy et Dominique Métais • Durée estimée : 1h30
Les anciens appelaient ça une maladie, ils avaient peut-être raison. Pour le bonheur, il ne vaut mieux pas éprouver cette passion là.
La célèbre tragédie, réécrite par mes soins, quoique largement inspirée, comme on dit, se déroulera dans une arène sombre, comme il convient à ceux qui doivent mourir avec certitude. Les mots ne sont plus tout à fait ceux de Shakespeare, l'histoire, oui, avec sa féroce détermination à ce que l'amour fasse la guerre à la guerre. Et la perde.
C'est une tragédie très violente. Le coup de foudre est violent, leur désir est violent, l'oubli de tout ce qui n'est pas eux, ce qui les précède, ce qui s'en suivra, est violent. Et cette impérieuse âpreté qui caractérise leur passion va très violemment se cogner aux murs de haines d'une ville en guerre, où des snipers règlent leurs comptes, où ce n'est pas le moment de trahir son clan. Et, justement, leurs clans, ils s'en foutent.
C'est sûr, ils vont mourir.
2012
Peau d’Âne d’après Charles Perrault, de Jean-Michel Rabeux
©Ronan Thenadey
Créé le 16 novembre 2012 à la MC93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis - Bobigny. Distribution Décors, costumes et maquillages, Pierre-André Weitz • Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Son, Samuel Mazzotti • Assistanat à la mise en scène, Geoffrey Coppini • Régie générale, Denis Arlot • Régie lumière, (en alternance) Xavier Hollebecq, Karim Labed • Régie son Cédric Colin • Construction des décors, Marion Abeille • Réalisation des costumes, Nathalie Bègue, Elisabeth Berthelin Honoré et Sophie Hampe • Effets spéciaux lumière, Xavier Hollebecq • Production déléguée, La Compagnie Coproduction La Compagnie, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, Théâtre des Quartiers d’Ivry, Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-saint-Aignan • Avec l'aide à la production d'Arcadi Ile-de-France • En association avec la MC 93 Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis - Bobigny. La Compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-de-France et soutenue par la région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle.En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d'après Charles Perrault • Avec Aurélia Arto / Laure Wolf (en alternance), Dianko Diaouné, Hugo Dillon / Julien Kosellek (en alternance) et Christophe Sauger • Durée 1h
Texte édité à L’avant-scène Théâtre – collection des quatre-vents contemporain.
Les Quatre Jumelles de Copi
©Benoit Linder
Spectacle créé le 1er février 2012 au Maillon - Théâtre de Strasbourg Scène européenne Distribution Coproduction Quelques mots sur le spectacle...En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Copi • Mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame, Georges Edmont, Marc Mérigot, Christophe Sauger • Décors, costumes et maquillages Pierre-André Weitz • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Assistanat à la mise en scène Pierre Godard • Régie générale Denis Arlot • Assistanat à la lumière Elise Lahouassa • Durée 1h15
La Compagnie, Nouvel Olympia - CDR Tours, Le Maillon - Théâtre de Strasbourg / Scène Européenne, Le Bateau Feu - Scène nationale de Dunkerque, Le Théâtre de la Bastille - Paris, La rose des vents - Scène nationale Lille Métropole / Villeneuve d'Ascq
J'ai remis le nez dans Copi, Les Quatre jumelles, ou comment dire la rutilante absurdité de nos vies en assassinant un personnage toutes les dix minutes, ce qui, avec Copi, provoque un rire aussi inextinguible qu'inexplicable. Il faut dire qu'ils ressucitent vite fait. Pourquoi rit-on des ébats et des crimes de quatre improbables junkies, aux sexes indéfinis, aux moeirs dissolues, à la méchanceté bien établie, et qui s'entretuent avec joie et constance ? Mystère et boule de gomme. C'est la grâce de Copi d'aborder le pire par le rire, ou le pire par le pire, et, avec ses personnages, ses créatures, ses divines, extrêmement minoritaires de part nos rues et nos théâtres, de dire le désordre hilarant du monde que nous tous, les gens normaux, fabriquons allègrement invivable.
Comment on fera tout ça ? Comme on pourra. Et toc !
Jean-Michel Rabeux
2011
La Nuit des rois d’après William Shakespeare
©Ronan Thenadey
Créé le 11 janvier 2011 à La rose des vents – scène nationale Lille Métropole/Villeneuve d’Ascq Distribution Décors, costumes et maquillages Pierre-André Weitz, Chef d’orchestre Seb Martel, Lumières Jean-Claude Fonkenel, Son Samuel Mazzotti, Assistanat à la mise en scène Pierre Godard, Assistanat à la lumière Élise Lahouassa, Régie générale et plateau Denis Arlot, Florent Gallier, Habillage Marion Jouffre, Régie lumière Karim Labed, Régie son Johan Guyon, Construction des décors Florent Gallier, Bertrand Killy, Dominique Métais, Peintures Fabienne Killy, Réalisation des costumes Nathalie BègueEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte William Shakespeare • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Hubertus Biermann Le Duc, Patrice Botella Sébastien, Bénédicte Cerutti Olivia, Corinne Cicolari Curio, Claude Degliame Sir Toby, Noémie Deveulay-Ressignier Marie, Georges Edmont Le Fou, Céline Milliat-Baumgartner Viol, Gilles Ostrowsky Sir Andrew, Christophe Sauger Malvolio, Eram Sobhani Le Capitaine / Antonio, Mr. Bo Weavil Musicien • Durée 2h20
Coproductions
La Compagnie, MC93 Maison de la culture de Seine-Saint-Denis, La rose des vents - Scène nationale de Lille Métropole / Villeuneuve d'Ascq, Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque, Le Maillon - Théâtre de Strasbourg / Scène Européenne avec la participation du jeune Théâtre National avec le soutien de La Spedidam
Quelques mots sur le spectacle...
Tout est possible pendant cette Nuit des rois, la douzième nuiktg après Noël, nuit de carnaval que Shakespeare imagine entre farce grotesque, drame romanesque, pure comédie et féerie musicale. Jean-Michel Rabeux s'empare de tout cela pour dire l'ambiguité de l'amour, et veut qu'on entende ces mots qui dérangent, amusent, bouleversent et qui transforment tous ceux qui les prononcent. Multiplication des déguisements et des travestissements, des mensonges et des non-dits, Shakespeare fait feu de tout bois pour peindre ce monde réel où nous tentons chaque jour, plus ou moins maladroitement, d'accéder au bonheur. Mélancolique "comédie des amours", intemporelle car toujours perturbatrice, cette Nuit des rois sera avant tout ludique, fantasque et inventive mais dans une totale fidélité à son auteur de génie.
2010
La Nuit des fous d’après La Nuit des rois de William Shakespeare
Distribution Coproductions Quelques mots sur le spectacle... Il s'agit d'une adaptation des trois premières scènes dites "des clowns", entre Sir Toby, Sir Andrew et Marie, la servante. Malins ou niais, intéressés ou amoureux, misérables ou riches, ces trois énergumènes trament leurs jeux dérisoires de séduction ou de comploy.En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte William Shakespeare • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Yann Garnier, Alban Gérôme, Natacha Mendes • Durée 30min • Assistanat à la mise en scène Elise Lahouassa • Production La Compagnie
Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque
Ce spectacle court, léger et mobile accompagne la création de La Nuit des rois de William Shakespeare (créé les 8 et 9 février 2011 au Bateau Feu).
Burlesques, grotesques, ces scènes sont les plus entraînantes de la pièce. Elles mélangent les comiques de situation, de la langue, de valets de comédie, de l'imbécillité : tous les ingrédients y sont réunis pour procurer un vif plaisir de jeu avec cette humanité dont ne se départit jamais le grand Will...
La Barbe bleue d’après Charles Perrault, de Jean-Michel Rabeux
Création le 22 janvier 2010 au Théâtre Brétigny. Distribution Décors, costumes et maquillages, Pierre-André Weitz • Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Son, Samuel Mazzotti • assistanat à la mise en scène, Elise Lahouassa • Régie générale, Denis Arlot • Régie lumière Karim Labed • Régie son, Samuel Mazzotti • Construction décors, Bertrand Killy • Réalisation costumes, Nathalie Bègue • Production déléguée, La Compagnie • Coproduction Ce texte a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre. Le texte de la pièce est édité à L'avant-scène théâtre.En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d'après Charles Perrault • Avec La Plus Jeune Corinne Cicolari, La Voisine Kate France, La Barbe bleue Franco Senica
La Compagnie, La rose des vents - Scène nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq, La Comédie de Béthune - CDN Nord/Pas-de-Calais • Avec le soutien de l’Adami et l’aide à la diffusion d’Arcadi.
2009
Le Cauchemar de Jean-Michel Rabeux
©Denis Arlot
Création le 17 septembre 2009 au Théâtre de la Bastille - Paris Distribution Représentations du 17 septembre au 17 octobre 2009 au Théâtre de la Bastille - Paris - En tournée du 5 au 7 novembre 2009 à La Rose des Vents - Scène Nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq Coproduction Quelques mots sur le spectacle... ... un sale rêve … un procès Jean-Michel RabeuxEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame Eugène Durif Vimala Pons • Assistanat à la mise en scène Sophie Lagier • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Vidéo Julien Boizard
Le Théâtre de la Bastille, La Rose des Vents - Scène Nationale Lille Métropole / Villeneuve d'Ascq. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Ceci n’est pas une adaptation de Shakespeare mais plutôt…
Ce texte me fait peur. Est-ce bien moi qui l’ai écrit ? Je l’ai d’abord intitulé Le Cauchemar, parce que je l’ai écrit comme dans un rêve, un sale rêve.
S’il ne relate pas un fait divers - ses excès surréalistes le protègent du fait divers - s’il ne raconte pas une histoire familiale vraisemblable, il vient bien de moi. D’un moi avant moi. Il vient du plus singulier de ma vie sans doute et, paradoxalement, je sais qu’il vient de vous, de tous les humains.
Seule cette certitude, fallacieuse peut-être, me permet de le dresser debout sous la lumière des projecteurs. Nous sommes tous faits de ce limon, j’ai des preuves.
Le texte aborde, avec comme outil la langue, les rêves qui nous fondent, ceux de la tragédie.
Une tragédie absurde, onirique, mais impitoyable comme sont les rêves.
Chacun d’entre nous, je suppose, a cauchemardé une nuit se tenir devant ses juges, car chacun d’entre nous sait que personne n’est innocent aux yeux de tous, c’est-à-dire aux yeux de la Loi. Telle est la raison de cette façon de procès qu’emprunte le texte : la confrontation violente entre le je et le nous.
On juge deux femmes : une mère, une fille. Pour leurs rêves ou pour leurs actes ? Les trois premières audiences sont celles de la mère, la dernière celle de la fille. Les audiences sont publiques. Les inculpées seront évidemment condamnées.
Ce procès est un cauchemar, où nos faits et gestes cachés, privés, seraient soudain privés du privé, du secret auquel ils ont droit. Nos sombres pensées soudain étalées en place publique, dans les mots de tous.
Les mots sont aussi des geôles, des menottes, que le langage tend vers les coupables que nous sommes, comme le fanatique tend le crucifix à celui qu’il torture et qu’il brûle. Les mots brûlent.
Le Corps furieux, spectacle sans texte
Distribution CoproductionsEn savoir plus sur la vie du spectacle
Spectacle créé le 5 janvier 2009 à la MC93 Bobiny et joué en tournée à La Rose des Vents - Scène Nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq, au Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque , au Maillon - Théâtre de Strasbourg / Scène Européenne et au Théâtre Garonne à Toulouse.
Scénographie et costumes Jean-Michel Rabeux • Avec • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Assistanat lumière Pierre Godard • Assistanat à la mise en scène Sophie Lagier • Régie générale Denis Arlot • Réalisation vidéo Julien Boizard, Nocilas Doremus • Montage vidéo Nicolas Doremus
MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, La Rose des Vents - Scène Nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq, Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque , au Maillon - Théâtre de Strasbourg / Scène Européenne
Quelques mots sur le spectacle...
Ils sont huit hommes et femmes de tous ages, vêtus en très, très pauvres de nos rues. Ils sont hirsutes, sales, barbus. Ils puent. Leurs corps dorment sur des cartons, dans les doigts crochus de la misère, de la douleur, de la cruauté, de l'amour qui ne se peut pas. Ils sont nous, métaphore des exilés que nous sommes vis-à-vis du monde. Il leur faut sacrément bosser pour échapper à leur condition, et nous faire rire en plus. Dessous tout ça, vêtements, fureur, voracité, ils sont des dieux, égarés sur la terre. On le voit bien quand ils sont nus, ils sont beaux comme l'éternité.
Jean-Michel Rabeux
2008
Onanisme avec troubles nerveux chez deux petites filles d’après le Dr Zambaco (reprise)
Distribution Coproductions Quelques mots autour du spectacle... J'ai trouvé ce texte par hasard. Un article dans Le Monde en rendait compte. J' l'ai acheté. Je l'ai lu. J'ai jeté le livre à travers la pièce. Pour mettre en scène des textes qui n'ont rien à voir avec le théâtre, il faut une raison forte. J'en avais une: la haine. La tranquilité clinique du Docteur Zambaco, sa certitude presque souriante qui mène aux plus violents sévices, me semble être à peu prés le pire de ce qu'à engendré notre culture. Claude Degliame et moi avons mis deux ans pour trouver comment ce pire pouvait se dérouler devant des spectateurs. En tâtonnant nous avons inventé une sorte de personnage, un fantôme, un ersatz: une des deux petites filles martyrisées qui, des années plus tard, vient raconter cette histoire irracontable. Nous avons inventé une situation : elle parle au public, timidement, délicatement, avec difficulté, comme elle parlerait à un aréopage médical, ou à ses enfants qu'elle n'a pas eu, ou à ses codétenues d'un hôpital psychiatrique, ou à des morts comme elle. Ceci est laissé libre. Elle est tout près des gensau millieux d'eux, dans la même lumière. La "magie" du théâtre n'est pas utilisée. Ses mots sont ceux du docteur Zambaco. Plus quelques-uns des miens, accolés. Pour permettre à Claude, et aux autres à qui elle parle, de reprendre souffle, de dialoguer avec le texte: on ne dialogue pas avec Zambaco. Nous avons joué ce spectacle déjà. Et puis Claude n'a pas voulu, ou n'a plus pu. Les cauchemars, les fous rires. Enfin, plus tard, beaucoup plus tard, l'envie - mystérieuse - d'y revenir. Pourquoi ? Pour que ce soit dit. Pour que ça ne sombre pas dans l'oubli. Pour que ça ne recommence pas, qui raconte l'inimaginable et qui soudain se tait, ne peut plus. Et Claude Lanzmann qui lui dit doucement : "Continuez, vous savez qu'il faut continuer à raconter". Après un temps, très long, terrible, il continue. Claude continue, c'est son métier. Jean-Michel RabeuxEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte d'après le rapport du Docteur Démétrius Zambaco • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Régie générale Denis Arlot • Production déléguée La Compagnie • Durée 45 min
MC93 Bobigny - Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis, La Compagnie
Raconter l'irracontable.
2007
Le Songe d’une nuit d’été d’après William Shakespeare
Spectacle créé en janvier 2007 Distribution Coproductions Quelques mots sur le spectacle... Egée, père d'Hermia, vient réclamer au roi l'obéissance de sa fill qui ne veut pas épouser Démétrius, parce qu'elle aime Lysandre et en est aimée. Démétrius le cynique, qui veut Hermia, est aimé avec fureur par Héléna, qu'il a séduite puis abandonnée. Le roi réclame sous peine de mort obéissance aux amoureux. Lysandre et Hermia fuient Athènes mais sont dénoncés par Héléna à Démétriusqui part à leur recherche, suivi en courant par Héléna. Tous se retrouvent dans la forêt à la quête les uns des autres. Ils se disputent un jeune page et leur dispute dérègle la nature. Par magie et par punition Obéron, aidé de Puck son elfe préféré, va rendre Titania folle de désir pour un homme à tête d'âne. En même temps, ému par les amours contrariées des jeunes gens, il va tenter d'y mettre de l'ordre mais sa magie va de fait y mettre une pagaille totale. Les détestations se transforment en coups de foudre, les amours en haines inexpiables et cruelles. Quiproquos, hurlements, séductions, désirs, paniques, crises de nerf, se succèdent jusqu'à ce que tout rentre dan sl'ordre avec l'arrivée du jour.En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte William Shakespeare • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame, Frédéric Giroutru, Kate France, Céline Millat-Baumgartner, Marie Vialle, Hugo Dillon, Thomas Durand, Corinne Cicolari, George Edmont, Marc Mérigot, Gilles Ostrowsky, Christophe Sauger • Décor et costumes Pierre-André Weitz • Lumières Jean-Claude Fonkenel • Assistanat à la mise en scène Sophie Rousseau
La Compagnie, MC93 - Bobigny, Théâtre de L'Agora - Scène Nationale d'Evry et de l'Essonne, La Rose des Vents - Scène nationale de Villeneuve d'Ascq
Thésée, roi d'Athènes, va épouser Hippolyta la très belle amazone qu'il a enlevée de force "avec-son-acquiescement" (Eh oui !) et prépare la ville à la fête nuptiale.
Obéron, roi des elphes, Titania, reine des fées, règnent conjointement, et amoureusement, sur la Forêt, la Nature toute entière, la Nuit, la Voûte des cieux, la Lune, les âmes et les chairs des vivants et des morts, les marées, les fleuves, les pluies et l'entrelacement érotique du tout.
En parallèle, des artisants naïfs mais bien intentionnés répètent un spectacle pour les noces du roi. Evidemment une histoire comique d'amour tragique. Par ce biais clownesque, Shakespeare s'en donne à coeur joie pour tourner en ridicule hilarant l'amour et ses empêchements, c'est à dire le thème principale.
2006
Emmène-moi au bout du monde !… de Blaise Cendrars
Création 16 janvier 2006 au Théâtre de la Bastille à Paris Distribution Nuit agitée pour une vieille, vieille actrice - soixante dix-neuf ans et beaucoup d'excès - dans le Paris d'après-guerre. Quand ça commence, « elle est sous presse » avec un légionnaire. Possédée. Emmène-moi au bout du monde. La vieille femme perd son dentier, prend des gnons. C'est cru et drôle, vraiment drôle. Ridicule, grandiose. De l'hôtel borgne, elle sort à l'aube dans la rue. C'est aux Halles. Dans une vitrine de boucherie, au milieu des têtes de veaux, elle se voit hagarde, l'œil poché, monstrueuse, monstre qu'il va falloir sacrer à la répétition où elle court, en retard évidemment. Mais cette nuit d'amour lui a fait trouver son personnage, le visage défait « tragiquement laide ». « La plus grande tragédienne de tous les temps, Thérèse Églantine, s'inspire aujourd'hui du plus haut comique et se moque d'elle-même. » Avec Claude Degliame, nous tentons cette figure baroque, ce monstre sacrément méchant campé par Cendrars. Une fantaisiste allumée par les planches. Avec sourdine, jurons, éclats de voix, œil au beurre noir, costume de reine des chiffonniers. A toute impudeur il faut sa pudeur. Cette gouailleuse impénitente, comme on a oublié par ces jours propres, cette ravageuse est aussi une mystique secrète de l'art, elle apaise le Minotaure, ou bien l'éveille à son gré d'extravagante loufoquerie, de profondeur inattendue. « J'aime le spectacle. Mais, pauvres humains ! C'est un voyage à sens unique. Drôle de commerce. On ne revient pas. C'est la mort. Un soleil noir. Mais c'est une grande lumière. » (Blaise Cendrars). Jean-Michel Rabeux En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Blaise Cendras • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame • Lumières, Jean-Claude Fonkenel • Décors et costumes Pierre-André Weitz
Quelques mots sur le spectacle...
Claude Degliame et moi sommes depuis toujours amoureux de Cendrars, sa vie son œuvre, inséparables. Ce spectacle, c'est l'amour que nous lui portons. Les quatre premiers chapitres de Emmène-moi au bout du monde !…, que nous utilisons avec des coupes naturellement, mais sans ajout de notre part, chantent avec un humour ravageur l'art du théâtre et, plus précisément, l'art de l'interprète. Comment il s'entremêle avec la vie. Et pour entremêler l'art et la vie, Cendrars s'y connaissait plutôt bien.
2005
Le Sang des Atrides d’après Eschyle
Quelques mots sur le spectacle...En savoir plus sur la vie du spectacle
Distribution
Texte Eschyle • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Stéphanie Catetanides, Corinne Cicolari, Claude Degliame, Eline Holbø-Wendelbo, Miloud Khetib, Philippe Le Gall, Anne Rotger, Christophe Sauger • Durée 2h
« J'appelle ce spectacle Le Sang des Atrides, parce que je ne me sers que de deux des trois pièces de l'Orestie d'Eschyle.
La première, Agamemnon, est l'histoire du meurtre d'Agamemnon par Clytemnestre, son épouse. La seconde, Les Choréphores, est l'histoire du meurtre de Clytemnestre par ses enfants, Electre et Oreste.
Nous portons sous notre peau ce sang qui se tient là, dans ces textes-là, dans cette sorte de commencement qu'est pour nous la Grèce antique.(...) De la génération, tout nous vient, et plus que la vie. Nous vient notre amour/haine pour le sexe opposé, notre amour/haine pour nos parents, nos enfants, pour le pouvoir, la guerre, les cruautés de toutes sortes, notre amour/haine pour la vie même, parce qu'on sait qu'elle contient, dès sa naissance, la mort. (...)
Oui il existe des violences mortelles entre générations, entre les hommes et les femmes, entre soi et soi ; oui il faut les nommer pour les reconnaître, les reconnaître pour les adoucir.
Le théâtre a été inventé pour cela, les mettre en scène.(...)
La forme du spectacle tiendra donc à la tension entre deux rites tragiques : le texte, d'une part, et, d'autre part, le sacrifice opéré. Le chant du bouc ET le sang du bouc, qui coulent en même temps pour expier nos folies. »
Jean-Michel Rabeux, janvier 2004
2004
Feu l’amour avec trois pièces de Georges Feydeau (On purge bébé, Léonie est en avance, Hortense a dit « j’m’en fous »)
Distribution Quelques mots sur le spectacle... Les mots de Feydeau font semblant de ne parler de rien, en fait ils portent les acteurs vers une Furor, la même qui rend fous les personnages de Tragédie, la même les agite comme des animaux éperdus, des volailles sans tête. C’est de montrer Copi qui m’a donné envie d’aller voir du côté de chez Feydeau. Une sorte de fausse vraisemblance même, chez l’un comme chez l’autre, à un surréalisme de situation et de langue qui nous fait exploser de rire en même temps que nous inquiéter sur nous-mêmes : je ris du pire, voilà l’énigme. La cruauté d’en rire où est-elle sinon en moi, le spectateur ? C’est une bombe avec horlogerie fragile. Comme dans tous les théâtres d’excès, les acteurs doivent aussi tenir l’arme des folies très délicatement dans leurs doigts. Comme en Tragédie il y a partition, et très écrite, très serrée, très respectable. Si vous ne la respectez pas, elle se venge. Il faut beaucoup de modestie, beaucoup de gourmandise, pousser les didascalies comme on pousse les feux, mais toujours rester à servir le texte. Ça ne se joue pas contre le « boulevard », ça se joue comme du boulevard piqué au L.S.D. En pleine crise, il croise son visage dans les yeux des spectateurs et se fait peur à lui-même. Exit le boulevard. Exit l’amour donc, mais aussi le bon goût, le sérieux, le raisonnable, l’ordre, en particulier l’ordre familial avec lequel il semble que l’ultime Feydeau ait eu quelques comptes à régler. C’est bien lui qui a écrit : « familles je vous hais ! » non ? Jean-Michel Rabeux, oct. 2003En savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Georges Feydeau • Mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame, Sylviane Duparc, Michel Fau, Jacques Mazeran, Gilles Ostrowsky, Christophe Sauger, Marie Vialle
Un Feydeau tendance cauchemar, voilà l’esprit de ces ultimes “farces conjugales”. Seul le fou rire permet d’y échapper. C’est une longue scène d’amours perdues, scène de ménage qui déménage ces corps d’eux-mêmes. Au sens propre ils sont secoués par les mots comme les grenouilles par les chocs électriques.
Ne te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau
Distribution Texte Georges Feydeau • Mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Sophie Buis et Stéphane Auvray-Nauroy • Assistance à la mise en scène Sophie Lagier En savoir plus sur la vie du spectacle
2003
Déshabillages (comédie mortelle) de Jean-Michel Rabeux
Distribution Coproductions Quelques mots sur le spectacle... Jean-Michel RabeuxEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Sophie Buis, Claude Degliame, Kate France, Mélanie Menu, Véronique Poupelin, Franco Senica • Scénographe et costumes Pierre-André Weitz • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Musique EricSterenfeld • Assistante à la mise en scène Sophie Rousseau • Production déléguée La Compagnie
La Compagnie, Théâtre de L'Agora - Scène Nationale d'Evry et de l'Essonne, La Rose des Vents - Scène nationale de Villeneuve d'Ascq.
Avec le soutien du Théâtre de la Bastille, Théâtre Garonne à Toulouse.
Six Ladies, dontr un homme, s'emparent de tous les plaisirs de la nuit pour les jeter, comme des fleurs, sur les spectateurs. ELle rencontrent des dieux (les anciens, ceux qui bandaient), des bacchantes en folie, elles tuent des tyrans par la force de leur beauté. Elles se déshabillent pour tuer la guerre et la rapacité. Elles dansent, elles chantent dans la nuit que la nuit est leur théâtre, ce théâtre un cabaret, ce cabaret une comédie, cette comédie une tragédie, de celles dont le sang est rouge comme un Caravage. Elles livrent leur nudité à la nuit et aux yeux des spectateurs comme elles l'ont livrée au jour de leur naissance et la livrerontà la nuit de leur mort. Parce que dessous nos nudités gisent la mort et la nuit.
L’Homosexuel ou la Difficulté de s’exprimer de Copi
Distribution Quelques mots sur le spectacle... Il s'agit peut-être d'une affaire de pureté. Une triviale pureté, une pureté dissimulée avec soin sous la trivialité, l'obscène, la farce, boulevardière ou pas, l'autodérision irrépressible. Il s'agit de la pureté des amours intenses. Définition de pureté : ce qui a de la difficulté à s'exprimer. Ces êtres sauvages s'aiment avec douceur, sans le souci que ça rapporte, si souvent admis dans les amours normales. Ces barbares hors normes sont très gratuits, leurs amours sont sans rendements attendus, sans interêts capitalisables, sans futurs. Derrière les flabalas des travestissements , les mots grimaçants, les corps grimaçants, les moeurs grimaçantes, les chiottes et autre culs fourrés, derrière l'effroi de la langue coupée, des accouchements impossibles et sanglants, masqué par tout cela, ne pouvant apparaître que surchargé de tout cela, l'amour, blanc comme un linge, immaculé et doux comme la neige, froid comme elle. Jean-Michel RabeuxEn savoir plus sur la vie du spectacle
Texte Copi • Mise en scène Jean-Michel Rabeux • Avec Claude Degliame, George Edmont, Marc Mérigot, Michel Fau, Céline Millat-Baumgartner • Lumière et régie générale Denis Arlot • Assistante à la mise en scène Sophie Rousseau • Scénographie et costumes Pierre-André Weitz
J'avais plus d'argent, j'étais cassé, fin de saison. Et Copi qui revient, qui passe, insensé, en folle perdue, exilé éperdu, fou d'amour pour je ne sais plus qui, avec lui va savoir, sauf qu'amour c'est vaste. Maquillé jusqu'au yeux, barré mais barré, il revenait d'où ? de Rome ? peu importe, c'était lui, là, fin juin 01. Tous les théâtre étaient programmés, bon, pas dans un théâtre, à côté, il aime bien, à côté, bon, avec trois fois rien : tous les producteurs étaient productés. Il a dit, Copi, qu'on soit surtout ridicules, il a dit obscènes mais gracieux, furieux mais drôle mais pas gais. Il était pas sérieux, un peu terrible, un peu désespéré, très amusanr, réservé, barré, il s'esr barré. Copi.
2001
Arlequin poli par l’amour de Marivaux
CoproductionsEn savoir plus sur la vie du spectacle
Spectacle créé le 10 janvier 2001 au Théâtre Garonne de Toulouse
Distribution
Texte Marivaux • Adaptation et mise en scène Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna • Avec Kate France - La fée, Franco Sénica - Arlequin, George Edmont et Marc Mérigot - Trivelin, Anne Rotger - Silvia, Nicolas Martel - un Berger, Le Maître à danser, un elfe, Corrinne Cicolari, une Bergère et l'Amour • Régie générale Jean-Claude Fonkenel • Régie Plateau Denis Arlot • Régie son Bruno Mabrouk-Michelet • Réalisation des costumes Nathalie Bègue • Habilleuse et plateau Sophie Hampe • Production déléguée La Compagnie
La Compagnie, La Rose des Vents - Scène Nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq
Quelques mots sur le spectacle...
Dans un décor de lumières et de miroitements, la Fée, en habits de conquête, survole le plateau et dépose au sol le bel Arlequin endormi. Elle le fait magiquement virevolter au-dessu de sa tête, le soumettant à ses charmes comme le simple objet de désir qu'il est. Elle débute la pièce...le conte de fée...la comédie musicale...le songe...le divertissement... Au choix. Cruautés ou légèretés. Au choix. Que débute en tous cas nous l'espérons, votre plaisir de rêver avec nous cette malicieuse initiation où nous entraîne Marivaux.
Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna
Le Labyrinthe, spectacle sans texte, mis en scène par Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna
Création à La Rose des Vents, scène nationale de Lille Métropole du 16 au 20 mai 2000 Distribution Coproductions Quelques mots sur le spectacle...En savoir plus sur la vie du spectacle
Mise en scène et scénographie Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna • Musique Kate France et Eric Sterenfeld • Costumes Stéphane Lavergne et Marie-Claude Billault • Lumière Jean-Claude Fonkenel • Masque Francis Debeyre • Grande tête Marc Mérigot • Régie générale Eric Blondeau puis Pierre Yves Aplincourt • Avec Nadia Bezzar, Lothar Bonin, Martial Bourlart, Aurélie Bressy, Florence Decoucelle, Yannick Derraine, Thierry Dupont, Hervé Lemeunier, David Mariette, Valérie Szmiglieski, Valérie vincent et Martine Warziniak.
La Compagnie de l’Oiseau Mouche (production) / La Rose des Vents scène nationale de Lille Métropole
« Sur le plateau un homme à tête de taureau se débat, rue et mugit dans la nuit. Autour de lui, des hommes et des femmes construisent un labyrinthe de bois, de parpaings et de carton. Vétus de robes rouge sang, travailleurs de rêve – travailleurs de cauchemar? – ils dressent les murs de quelle prison? Le serpentin branlant veut contenir le monstre. Le monstre ne veut pas être contenu. Mais qui mugit quand mugit le taureau à corps d’homme? Qui enferment ils, ces hommes et ces femmes comme vous et moi, sinon qui diffère. Ils enferment qui diffère. Quel monstre en eux tentent-ils d’achever, d’abimer dans la nuit? »